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Épidémiologie : le lien entre autisme et pollution se resserre

Publié le 24 Juil 2013 à 00H00 Modifié le 8 octobre 2018
Épidémiologie : le lien entre autisme et pollution se resserre
L’autisme serait favorisé par une exposition in utero à des polluants atmosphériques. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée aux Etats-Unis sur une cohorte de femmes et d’enfants suivis entre 1987 et 2002. En recoupant les lieux et dates de naissance, l’équipe a montré que les enfants autistes étaient nés dans des zones moins « propres ». […]

L’autisme serait favorisé par une exposition in utero à des polluants atmosphériques. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée aux Etats-Unis sur une cohorte de femmes et d’enfants suivis entre 1987 et 2002. En recoupant les lieux et dates de naissance, l’équipe a montré que les enfants autistes étaient nés dans des zones moins « propres ». Premiers suspects : le diesel et le mercure, suivis par le plomb, le manganèse et le dichlorométhane.  » Le lien de cause à effet reste à démontrer  » , tempère Andrea Roberts, coauteur de l’étude à l’école de santé publique de Harvard.

Un article issu du n°1151 de Science & Vie
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