30 octobre 2005
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(Pour plus de renseignements sur les procédés de récupération des ressources en eau atmosphériques, voir également "Condenseurs de rosée source d'eau potable" ou encore la "video sur la rosée comme ressource en eau alternative en Inde")
En réponse à un internaute , il me semble intéressant de préciser la différence entre récupération ou collecte de l'eau de rosée et la récolte de brouillard. Le premier cas qui nous concerne et sur lequel j'ai soutenu ma thèse de doctorat est la condensation et récupération de rosée grâce au refroidissement radiatif de surfaces à haute émissivité Infrarouge (voir aussi le site de l'association OPUR). Ce refroidissement est un phénomène naturel sans apport d'énergie, dû à la dissipation d'énergie par rayonnement d'une source chaude (toiture, condenseur sur terre plein...) en équilibre radiatif avec une source froide (ciel clair nocturne). La ressource exploitée est sous forme gazeuse, c'est la vapeur d'eau qu'il faut condenser sur cette surface froide puis collecter par écoulement gravitaire. Les rendements sont relativement faibles en regard de nos habitudes de consommation de pays développés, mais cette vapeur d'eau étant partout présente, il est théoriquement possible d'avoir accès à cette ressource sur la majeure partie du globe. Les rendements varient en fonction de nombreux paramètres météorologiques, il est à noter que les maximums obtenus à ce jour l'ont été à Jerusalem et en Inde (précipitations de 30 à 200mm/an), environ 0,7 L/m² de toiture par nuit. Voici par exemple une vue de la première usine à rosée (1000 m² dans une première phase) en constrution dans l'état du Gujerat (Inde, 2006, ma plus belle manip de thèse offerte par l'IIM Ahmedabad :-)).
Des conférences sont organisées traitant des deux aspects, la prochaine au Chili : 4th International Conference on Fog, Fog Collection and Dew
Spéciale dédicace à Juan, des tests sont en cours sur l'île de Margarita...
C'était une petite précision... A bientôt.
En réponse à un internaute , il me semble intéressant de préciser la différence entre récupération ou collecte de l'eau de rosée et la récolte de brouillard. Le premier cas qui nous concerne et sur lequel j'ai soutenu ma thèse de doctorat est la condensation et récupération de rosée grâce au refroidissement radiatif de surfaces à haute émissivité Infrarouge (voir aussi le site de l'association OPUR). Ce refroidissement est un phénomène naturel sans apport d'énergie, dû à la dissipation d'énergie par rayonnement d'une source chaude (toiture, condenseur sur terre plein...) en équilibre radiatif avec une source froide (ciel clair nocturne). La ressource exploitée est sous forme gazeuse, c'est la vapeur d'eau qu'il faut condenser sur cette surface froide puis collecter par écoulement gravitaire. Les rendements sont relativement faibles en regard de nos habitudes de consommation de pays développés, mais cette vapeur d'eau étant partout présente, il est théoriquement possible d'avoir accès à cette ressource sur la majeure partie du globe. Les rendements varient en fonction de nombreux paramètres météorologiques, il est à noter que les maximums obtenus à ce jour l'ont été à Jerusalem et en Inde (précipitations de 30 à 200mm/an), environ 0,7 L/m² de toiture par nuit. Voici par exemple une vue de la première usine à rosée (1000 m² dans une première phase) en constrution dans l'état du Gujerat (Inde, 2006, ma plus belle manip de thèse offerte par l'IIM Ahmedabad :-)).
Un autre aspect souvent confondu et qui a fait l'objet d'une certaine publicité et de documentaires est la récupération de brouillard sur les fameux filets tendus verticalement. Dans ce cas, la ressource est déjà dans son état liquide (gouttelettes de brouillard) et le rôle des filets est de provoquer la coalescence (agglomération, donc augmentation de la masse et chute) de ces aérosols dans les turbulences créées au passage des mailles. Cela nécessite donc du brouillard formé et du vent (plus la vitesse est importante meilleurs sont les rendements). Donc les emplacement privilégiés sont souvent les crêtes en altitude, plus encore si l'océan à proximité est en régime de courant froid, alors les rendements dépassent souvent les 20 L/m²/nuit.
Le brouillard, c'est l'association FOGQUEST.Des conférences sont organisées traitant des deux aspects, la prochaine au Chili : 4th International Conference on Fog, Fog Collection and Dew
Spéciale dédicace à Juan, des tests sont en cours sur l'île de Margarita...
C'était une petite précision... A bientôt.
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